Le Ciné Laudon embarque à bord de l’Espérance, en fanfare !

En ces 41e Journées Européennes du Patrimoine, Ciné Laudon a mis en avant trois grands symboles de notre patrimoine : le cinéma, la musique et l’artisanat !
Accompagné par la Batterie-Fanfare de Saint-Jorioz et par Henri Beauquis, Ciné Laudon a réuni les habitants pour célébrer ensemble ce beau week-end.

Qui de mieux pour illustrer le patrimoine cinématographique saint-jorien qu’Auguste Velland, boulanger et réalisateur amateur né en 1937 qui a filmé Saint-Jorioz et ses habitants de l’époque ? Samedi 21 et dimanche 22 septembre, le public a pu découvrir deux de ses courts métrages documentaires, le premier portant sur le Festival de Batterie-Fanfare à Saint-Jorioz et le second sur la construction de la dernière barque en bois, L’Espérance, par la famille Beauquis.

Pour démarrer ces journées du patrimoine en musique, le public a été accueilli samedi par la Batterie-Fanfare de Saint-Jorioz à l’entrée du cinéma. Le groupe a interprété des pièces de tout genre : de La Goffa Lolita à Alléluia, en passant par Thrift Shop et Bouton d’or, en clin d’œil au morceau joué à la fin du documentaire.

En ce début d’automne, les musiciens et leur chef d’orchestre ont réchauffé le cœur des nombreux Saint-Joriens présents.


S’en est suivie la projection d’un premier court métrage d’Auguste Velland, 4ème festival Batterie-Fanfare de Haute-Savoie Saint-Jorioz, filmé en 1977. Le public a pu admirer le défilé des musiciens et des majorettes, parcourant les rues de Saint-Jorioz face à une impressionnante foule de spectateurs.

La soirée s’est poursuivie avec la projection du court métrage L’Espérance (1983), mettant en lumière le travail de la famille Beauquis dans la construction des célèbres barques qui parcourent encore aujourd’hui le lac d’Annecy.

L’occasion de découvrir l’impressionnant processus de fabrication des barques, mais aussi la minutie du travail des frères Beauquis. La présence inédite d’Henri Beauquis a ravi le public, tout autant admiratif que curieux de découvrir les secrets de ce beau métier. Plus de quarante ans après, Henri Beauquis a pu témoigner des méthodes transmises par son grand-père à son père, via les gabarits présents dans leur atelier, qui leur permettaient de construire entre trente et quarante barques par an.

Le travail du bois (chêne, acajou, mélèze et acacia), qui commençait à 5h00 du matin et terminait à 20h00 le soir, les a amenés à construire des barques d’une robustesse remarquable et, surtout, d’un charme artisanal qui fait encore aujourd’hui la signature des barques Beauquis.

La séance s’est terminée par l’intervention de Jean-Pierre Bonicel, président de l’association Espérance III. L’Espérance III, inaugurée le 17 septembre 2021, est une réplique exacte de l’Espérance II, bateau à voiles latines, perpétuant l’histoire des transports et de la batellerie. Stationnée Quai Napoléon III, son port d’attache, c’est un symbole vivant de notre patrimoine.
L’intervention d’un passionné dans le public a rappelé l’existence de l’association Barques et Canaux du Lac d’Annecy qui œuvre pour la réparation de nombreuses pièces, aux côtés des frères Beauquis, investis dans cette activité de rénovation.

Enfin, un spectateur a mis en avant l’association Caméra Club d’Annecy dont Auguste Velland était membre, aujourd’hui composée en partie de Saint-Joriens. Ses membres réalisent des reportages en tout genre, qui illustrent les projets et transformations de notre territoire.
Si vous souhaitez en découvrir davantage, vous pouvez visiter l’atelier de la famille Beauquis, qui renferme aujourd’hui vingt-cinq barques !

Accéder gratuitement aux deux courts métrages sur le site de la Cinémathèque des Pays de Savoie et de l’Ain en cliquant sur les liens ci-dessous:

Quelques sites pour aller plus loin:


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